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Re: Route optique 22/09/24 18:00 / Sun, 22 Sep 2024 18:00:23 +0200 Dedibox Discussions
| Sujet | Re: Route optique | ||||||||||||||||||||||||||||||
| De | MiguJ | ||||||||||||||||||||||||||||||
| Date | Sun, 22 Sep 2024 18:00:23 +0200 | ||||||||||||||||||||||||||||||
| Groupes de discussion | proxad.free.ftth | ||||||||||||||||||||||||||||||
Le 22/09/2024 à 14:24, Stéphane CARPENTIER a écrit : > C'est exactement mon point. Ce n'est pas une fois que la solution est > décidée qu'on se pose la question de ses impacts. On prend de la marge > et une personne en plus ou en moins doit s'intégrer de façon > transparente. Il y a plein de façons pour gérer ça, mais les > décisionnaires sont des tanches incapable de comprendre les impacts de > leurs décisions. Parce qu'aujourd'hui, la connexion Internet, c'est pas > juste du confort. Certes, mais je ne vois pas comment on aurait pu faire autrement que de décider qu'il y a un moment où le cuivre sera abandonné. À un moment, ça ne vaut vraiment plus le coup de remplacer un gros câble cuivre si 90% de ses clients ne l'utilisent plus, et mieux vaut trouver une solution pour les 10% restants. Sans doute qu'en 1984 aussi, quand le service de pneumatique de Paris s'est arrêté, il y a des gens qui ça a gêné: https://www.youtube.com/watch?v=Ns5SKH-ooy0 Mais ça s'est fait d'une manière inhabituelle: alors qu'en France c'est habituellement l'État qui réfléchit très fort sur une question et qui finit par pondre un plan qu'il faut respecter à la règle (par exemple on ne remet pas en cause la décision, prise 50 ans plus tôt, de construire une autoroute ou un aéroport), pour la fibre on a décidé de plus ou moins "laisser faire le marché", en pariant sur l'émulation entre opérateurs, sans voir que cette émulation s'arrête lorsqu'il ne reste plus que quelques clients à raccorder ou à réparer, et que le "marché" allait venir sa cascade de sous-traitants qui n'améliorent rien. Et que dans les zones peu denses, le câblage allait devoir être financé par l'argent public (avec ces opérateurs subventionnés nommés "Très Haut Débit Bretagne", "Hérault Numérique", ou tant d'autres). Ces "opérateurs d'infrastructure", c'est malgré tout une tentative d'encadrer la concurrence: nos dirigeants éclairés ont vu ce qu'avait donné la concurrence totale en Grande-Bretagne, sous Thatcher, où les opérateurs installaient des réseaux parallèles jusqu'au client final: inefficace, techniquement absurde, ruineux. Sauf qu'on se retrouve avec un intermédiaire de plus, sur lequel le client final n'a aucune prise, et pas d'informations non plus (quand Free vous dit "c'est Orange", pouvez-vous le vérifier par vous-mêmes?). Enfin bref, l'ARCEP est là pour encadrer ce genre de problème, et des assos comme l'AFUTT, ou comme l'ADUF (pour Free), peuvent vous y aider. | |||||||||||||||||||||||||||||||
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